jeudi 25 décembre 2014

Noël, une fête qui a du chien !

http://wamiz.com/chiens/conseil/noel-quels-dangers-pour-vos-animaux-3065.html

En faisant une petite promenade matinale sur la blogo, j'ai découvert de nombreux billets avec des photos de chats. Ces joyeux félins, souvent très gâtés par leur maîtres enamourés, s'associaient aux vœux pour les fêtes. Or... je n'ai vu aucun représentant de la gent canine. Je me devais de rétablir l'équilibre ! 

Accompagnée par un brave labrador inconnu, je viens donc vous souhaiter un joyeux Noël et d'excellentes fêtes !

dimanche 21 décembre 2014

Mr Turner de Mike Leigh


Quel film ! Alors que je commence à rédiger ce billet, je suis encore sous le charme de cette séance de cinéma... Deux heures trente passées presque aussi vite qu'un coup de pinceau. Ce biopic signé par Mike Leigh nous raconte les vingt-cinq dernières années de W. M. W. Turner (1775-1851). Le film se divise en deux parties séparées par la mort du père. 
Dans la première partie, nous découvrons la vie domestique et professionnelle du peintre. Père visiblement peu intéressé par sa famille, il a quasi abandonné son ex-compagne et ses deux filles. Il est secondé dans son travail par son père qui achète les poudres de couleur, fabrique les toiles et veille à la bonne marche de la maison. Une gouvernante fidèle et d'une patience à toute épreuve - la pauvre - veille également à l'intendance. Artiste déjà reconnu, il vit dans une "maison-musée" où il fait admirer ses toiles mais il expose aussi avec ses camarades de la Royal Academy of Arts. Personnalité bourrue et peu loquace, il consacre toute son énergie à son art dédié à la lumière solaire.

Turner et sa gouvernante
Après la mort de son père, l'artiste s'isole encore plus et régulièrement, s'éloigne en direction de la mer. Il prend une chambre dans une petite auberge où il va rencontrer celle qui va devenir sa dernière compagne, Mrs Booth. Cette nouvelle relation semble lui insuffler une nouvelle vie artistique et ses toiles, toujours aussi lumineuses, vont également aller vers plus d'abstraction.

Turner et Mrs Booth
J'ai été totalement conquise par ce film. Tout d'abord peut-être parce qu'il nous laisse le temps d'aller à la rencontre des personnages, sans nous donner les clés de personnalités ni prévisibles ni formatées. Turner est un vieil homme taciturne. Il s'exprime peu et lorsqu'il se décide à communiquer, il émet parfois uniquement des grognements dignes d'un ours des cavernes. Il montre une grande sensibilité mais en même temps est capable de trousser les jupes de sa gouvernante pouvant à peine respirer, le nez dans les livres de la bibliothèque... Il séduit pourtant Mrs Booth de manière à la fois sophistiquée et juvénile. Enfin, vous l'avez compris, nous voilà dans des effets d'estompage face à l'humain qui n'est jamais concentré dans une seule de ses facettes. 
J'ai également aimé la manière de filmer les corps, et les visages. Les gros plans sont nombreux et nous permettent d'aller quêter le monde intérieur des personnages. Tous ces portraits (je pense ici à la belle scène de la photographie) nous mettent face à des visages enfin ridés, qui expriment une palette très large de sentiments parfois contraires. Quand la planète botox s'éloigne, on a tout à coup l'impression de redécouvrir la vie...
Et puis, bien sûr, il y a la peinture... Le film présente des couleurs proches de celles du peintre et la photographie a été très travaillée. Je pense par exemple à cette magnifique image du peintre, juste après la mort de son père. Il est seul, dans une barque. Il pêche dans ce qui semble un petit lac entouré de végétation. L'ambiance glauque et aquatique est presque irréelle (la photo ici proposée ne rend que très partiellement l'impression ressentie au cinéma... et il manque le plan en plongée...).

Mr Turner
Le réalisateur a laissé une grande place à la peinture. Il n'a pas eu peur de filmer les tableaux ainsi que le travail qui accompagne la création, même lorsqu'il s'agit de cracher sur une toile pour diluer un effet de couleur. Mention spéciale pour la manière de filmer le contraste entre la beauté artistique des toiles et la rugosité de l'homme. 
C'est de la belle ouvrage, le genre de film qui invite à retourner au cinéma, à aller au musée et à découvrir toute la production de Turner... Initiateur du mouvement impressionniste mais issu du romantisme anglais, le peintre me permet d'ajouter un billet coloré et enthousiaste au challenge romantique !

http://claudialucia-malibrairie.blogspot.fr/2013/12/challenge-romantique-quatrieme-bilan.html

samedi 13 décembre 2014

Paris romantique par Sylvain Ledda

     La capitale française a souvent été au centre d’œuvres littéraires. Dans son Paris romantique, Sylvain Ledda (universitaire spécialiste, entre autres, de Musset), adopte la démarche du Baudelaire du Spleen de Paris. Il s'arrête sur un événement, une anecdote ou un lieu qu'il fait revivre sous nous yeux. Mais vous vous en doutez, bien des éléments le séparent du poète : il dispose de la distance du temps... et il ne fait pas œuvre de fiction. La ville disparue : celle des Misérables de Victor Hugo arpentée par Javert, celle des Mystères de Paris d'Eugène Sue, s'anime soudain sous nos yeux et l'on se prend à vouloir continuer la flânerie grâce à nos classiques !
Le premier chapitre, "Physiologie de Paris", nous présente la capitale de 1827 avec ses 12 arrondissements (les 20 datent de 1859). Le deuxième s'arrête sur le soir de la première d'Hernani.
   J'ai lu cet ouvrage paru l'an dernier aux éditions du CNRS comme une bonne série de nouvelles, chaque chapitre pouvant se lire de manière autonome. J'ai été particulièrement impressionnée par le 9e chapitre intitulé "1832 : l'année terrible". Il décrit l'épidémie de choléra qui laissa la ville exangue et qui raviva les terreurs ancestrales liées à la peste noire. Alors que les rues de la capitale sont animées par les festivités de la mi-Carême, des masques présentent des visages bleus aux traits émaciés qui paraissent tout droit sortis d'un récit horrifique d'Edgar Alan Poe. La réalité croise le jeu lorsque, la fête battant son plein, une première victime tombe. Elle présente le même visage bleui que ceux des masques et préfigure l'hécatombe à venir...

   Si vous voulez plus de détails (je n'ai pas eu le temps de vous proposer un extrait...), écoutez cette courte présentation sur France Culture dans l'émission L'essai et la revue du jour. Bon we à vous.

http://claudialucia-malibrairie.blogspot.fr/2013/12/challenge-romantique-quatrieme-bilan.html

mercredi 10 décembre 2014

Bug-Jargal de Victor Hugo


     Sans la lecture commune proposée par Claudialucia, je ne me serais sans doute pas dirigée vers ce roman de Victor Hugo. Deux raisons m'ont poussée vers cette lecture : l'aspect "rareté" (c'est un ouvrage vraiment peu connu d'un auteur porté au Panthéon...) et le fait que cela soit un récit de jeunesse. En effet, Victor Hugo a remanié plusieurs fois ce texte sans doute écrit à l'origine à 16 ans (et en quinze jours) sous la forme d'une nouvelle. Paru initialement dans le Conservateur littéraire, Bug-Jargal sera ensuite publié chez Urbain Canel en 1826, année durant laquelle paraissent aussi les Odes et ballades.
Dans ce roman, comme dans Hans d'Islande, Hugo laisse libre court à son admiration pour Walter Scott. Il plonge son lecteur dans une histoire exotique qui se déroule à Saint-Domingue et s'appuie sur les révoltes des esclaves qui verront naître les combats d'un Toussaint-Louverture.

http://frederic.berjaud.free.fr/Articles_de_Didier_Davin/un_soldat_colonial_a_saint_domingue_1791_1809/St_Domingue.png

Le récit s'ouvre sur une conversation entre des officiers. L'arrivée de Rask, un grand chien, ravive les souvenirs du capitaine Léopold d'Auverney qui, poussé par ses compagnons, va leur raconter une aventure vécue alors qu'il se trouvait à Saint-Domingue, chez un oncle très riche dont il devait épouser la fille Marie.
Un jour, alors qu'il la courtise, celle-ci manque être dévorée par un animal sauvage. Elle est sauvée par un esclave, Bug-Jargal. Un lien presque fraternel va alors unir le jeune homme et l'esclave. Une révolte éclate sur l'île. Léopold, tout juste marié, doit quitter sa femme pendant la noce. Il va devoir combattre et se trouvera plus tard face à son ami qui dirige le camp des insurgés et qui détient Marie, enlevée durant les combats... 

J'avoue que l'intrigue ne m'a pas vraiment passionnée. Les personnages sont prévisibles et la structure de l'ensemble n'est pas très originale. Pour autant, il est tout à fait intéressant de découvrir, à l'état latent, l’œuvre en gestation. De nombreux thèmes qui deviendront récurrents dans les romans ou les textes militants de Victor Hugo se trouvent déjà dans ce texte de jeunesse. On y découvre aussi une forme d'ébauche des personnages à venir. Mention spéciale au nain Habibrah qui annonce les "monstres" des grands romans hugoliens. Il s'impose dans une des scènes phares du roman (comme elle si situe vers la fin, vous n'en saurez pas plus...).

Habibrah


Extrait
Ce nain hideux était gros, court, ventru, et se mouvait avec une rapidité singulière sur deux jambes grêles et fluettes qui, lorsqu'il s'asseyait, se repliaient sous lui comme les bras d'une araignée. Sa tête énorme, lourdement enfoncée entres ses épaules, hérissée d'une laine rousse et crépue, était accompagnée de deux oreilles si larges, que ses camarades avaient coutume de dire qu'Habibrah s'en servait pour essuyer ses yeux quand il pleurait. Son visage était toujours une grimace, et n'était jamais la même ; bizarre mobilité des traits, qui du moins donnait à sa laideur s'avantage de la variété. Mon oncle l'aimait à cause de sa difformité rare et de sa gaieté inaltérable.

Les billets de Miriam, Claudialucia, Laure et Moglug.

http://claudialucia-malibrairie.blogspot.fr/2013/12/challenge-romantique-quatrieme-bilan.htmlhttp://synchroniciteetserendipite.wordpress.com/2014/11/05/challenge-victor-hugo/


dimanche 7 décembre 2014

Marathon d'hiver - J2, un dimanche "Santa baby"


12h15 - Bilan de la matinée
Après une grasse matinée bien méritée... j'ai commencé très tranquillement, ayant adopté la formule "Santa  baby" pour aujourd'hui (autrement dit, plages horaires libres, on fait tout comme on veut !). Je continue à "boucler" des lectures déjà entamées et abandonnées parfois pour des raisons aussi diverses que variées. Ce matin, cap sur Baudelaire donc et son Spleen de Paris qui convient assez bien à la météo du jour : 35 pages lues. Je vais faire un tour sur les blogs des participantes et reviendrai faire un petit point dans l'après-midi.


Dame Chien dort encore et je précise pour lever le quiproquo que la charmante bestiole sur la photo affichée ce matin n'était pas l'unique, la vraie Dame Chien de chez Margotte !

16h40 - Bilan de l'après-midi

Alors qu'une vilaine pluie froide vient de se mettre à tomber, il est temps de faire un petit point. J'avance à un rythme de tortue car j'ai pas mal de choses à faire aujourd'hui. Juste une heure de lecture avec 35 pages lues, toujours du Spleen de Paris. Il faut dire que côté lecture fébrile, j'ai été servie hier (et, dois-je le rappeler, je n'ai pas le 3e tome de mon polar du moment...). Je vous retrouve en fin de soirée ! 

22h - La fin
Ce soir, reprise en douceur avec le bel album Philipok, une histoire de Tolstoï illustrée par Gennady Spirin. Je l'avais chroniqué ICI. 28 pages.

 
Ensuite, j'ai commencé (et je suis déjà séduite), le roman de Lydie Salvayre Pas pleurer que j'ai trouvé la semaine dernière à la bibliothèque. J'ai déjà lu 33 pages.
 
 

Bilan du week-end
Deux jours passés à terminer des livres... et en commencer d'autres qui méritent le détour. Un marathon d'hiver bien sympathique ! 
Je n'ai pas compté les heures car je me suis vraiment laissée porter au gré de la disponibilité du moment... et j'ai été moins assidue aujourd'hui pour cause de travaux à préparer.
Nombre de pages lues : 423 pages samedi et 131 aujourd'hui = 554 pages, un bilan qui me laisse le sourire aux lèvres et l'envie de recommencer bientôt. Merci encore aux organisatrices et bonne fin de soirée à tous.

samedi 6 décembre 2014

Marathon d'hiver - J1, un samedi "Blue Christmas"

     Il y a des blogueuses qui ont le sens du logo... et d'autres qui faiblissent devant des livres surmontés d'une jolie tasse en porcelaine, surtout lorsque l'arrière-plan enneigé de la scène donne envie de se laisser doucement aller sous un plaid, un livre à la main... Je commence donc aujourd'hui ma participation au marathon d'hiver organisé par Samarian, Petit-Spéculoos et Chicky Poo. La formule choisie, "Blue Christmas", nous invite à lire de 8h à 22h. 
   Pour une fois, j'ai préparé cela avec soin : livres choisis, achat d'un bon thé de Noël et de petits gâteaux pour un doux coup de fouet en cas de baisse de régime... Tout s'annonce pour le mieux, Mme Chien a été promenée, elle est installée et je vais pouvoir commencer. Je viendrai faire un point en fin de matinée.


12H - Bilan de la matinée

9h45 : en piste ! Je commence en douceur. Tout est prêt, j'attaque avec du noir mais dans une ambiance ouatée. J'ai laissé hier soir le 2e tome des Visages de Victoria Bergman à la page 156. Je continue donc cette lecture. Le nouveau chapitre, p. 157, s'ouvre à Stockholm en 1988 dans un des nombreux retours en arrière du roman. Je vais en apprendre plus sur la jeunesse de Victoria... 
Comme ce marathon met l'hiver à l'honneur, voici de quoi vous faire frissonner un peu :
(...) Victoria monte seule dans sa chambre (...). Les draps sont frais, elle se couche sur le côté et regarde vers la fenêtre. Le froid glacial de février fait presque éclater les carreaux : elle entend gémir le verre sous son étreinte violence. Moins quinze.

11h45 : Deux heures de lecture. J'ai avancé Trauma de 150 pages. C'est vraiment noir de chez noir... mais ce deuxième volume est tout aussi addictif que le premier... Cette après-midi, je vais toutefois me diriger vers quelque chose de plus léger ! En attendant, une pause s'impose. 

Bilan de 16h
Après une pause bienfaitrice, reprise à 13h45. Afin de me remettre en forme, une petite nouvelle liée à l'hiver et que je relis toujours avec plaisir : Le meneur de loups de Claude Seignolle (6 pages dans l'anthologie du fantastique de chez Librio). 
Une douce torpeur s'emparant de moi, j'ai été obligée de céder à l'appel de la sieste... Au réveil, un bon thé et ça repart ! Je me suis emparée de Bug Jargal de Victor Hugo, bien décidée à en venir à bout (le livre était déjà entamé) : mission accomplie, les 100 dernières pages sont lues.

http://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/Folio/Folio-classique/Le-Dernier-jour-d-un-condamne-precede-de-Bug-Jargal
Je vais maintenant aller prendre un peu l'air avant de me remettre à lire...

22h20 - Bilan de fin de soirée

Repartie sur la lecture de Trauma depuis la fin de l'après-midi, avec des coupures pour manger et jouer un peu de musique. Je n'ai pu prendre un autre livre avant d'avoir enfin achevé celui-ci ! Alors voilà, après environ deux heures de lecture, j'ai lu les 167 pages... Récit haletant, final qui nous invite à lire la suite et je n'ai pas le 3e tome : arrrrrrrrgggggggh.

Enfin, j'ai passé une excellente journée de lecture : 423 pages lues, l'équivalent d'un bon pavé. J'ai terminé deux livres qui ne demandaient que cela et je n'ai qu'une envie, recommencer demain. Je vous retrouve donc pour la suite de ce marathon d'hiver dimanche, mais cela sera pour une version plus tranquille car j'ai du travail ! Bonne fin de soirée à tous et toutes et merci à celles qui sont venues m'encourager.

mercredi 3 décembre 2014

Personna d'Erik Axl Sund


     Il y a des associations qui produisent des miracles ! Ce premier volume d'une trilogie noire, très noire, en est la preuve. Sous le pseudonyme d'Erik Axl Sund se cachent en réalité deux écrivains suédois : Jerker Eridsson et Hakan Axlander Sundquist. Le premier, ancien bibliothécaire de prison est également producteur musical. Le deuxième, musicien et ingénieur du son évolue également dans le milieu de la musique. Le duo s'est formé par hasard. Les deux hommes ont divorcé la même année, en 2008. Fragilisés par cet événement, ils ont associé leurs difficultés du moment pour construire un projet nouveau et se sont lancés dans l'écriture de ce roman.

Voir le Monde des livres ICI
   Le premier volume de la trilogie se tisse autour de la mort de jeunes garçons. Le premier est retrouvé derrière des buissons, près d'une station de métro de Stockholm, à Thorildsplan. Le cadavre est étrangement momifié, et surtout, porte des traces de mutilation. Personne ne se préoccupe de sa disparition car l'enfant est d'origine étrangère. 
   Jeanette Kihlberg, dépêchée sur place, va se trouver face à une affaire bien retorse qui va se compliquer lorsque d'autres morts dans le même genre vont apparaître dans d'autres secteurs de la ville. Tout évoque alors une macabre série. Elle va donc se faire aider par une psychothérapeute, Sofia Zetterlund, qui suit deux patients aux histoires cauchemardesques : Samuel Bai a été enfant soldat en Sierra Leone et Victoria Bergman (qui donne son nom à la trilogie), a été abusée par son père.
   J'ai dévoré ce premier volume de la trilogie et je convoite déjà le deuxième qui m'attend bien tranquillement (un grand merci à ma bibliothèque de quartier... grâce lui soit rendue). Je vous conseille d'ailleurs d'acheter les deux premiers (le premier vient de sortir chez Babel noir) en même temps car le premier s'achève sur un suspense à la limite du soutenable. Et en parlant de soutenable, je précise immédiatement que ce livre est très noir. Mais, contrairement à certains polars dans lesquels on sent une complaisance face au morbide, ici, on s'interroge. Ce livre pose beaucoup de questions sur lesquelles je vais revenir. 

Pourquoi cette lecture fébrile ?
1. Les personnages sont très attachants et ils portent tous une part d'ombre, même ceux auxquels nous nous identifions rapidement. Jeanette, la fliquette flanquée de son mari artiste, propose un beau portrait de femme, et il en va de même pour Sofia. Une relation extra-professionnelle va d'ailleurs rapprocher les deux femmes.
2. La construction narrative appuyée sur une succession de lieux et de souvenirs qui nous promènent dans le temps forment une sorte de mosaïque que l'on a rapidement envie de voir s'assembler pour former un tout et pour nous permettre de deviner enfin la forme de la révélation finale.
3. Le roman se tisse autour de problèmes contemporains qui interrogent : que faire pour la réinsertion des enfants soldats, victimes mais aussi bourreaux (et quels bourreaux...) ? Comment gérer les flux migratoires et les excès associés à ces flux (exploitation des enfants, prix prohibitifs exigés par des "passeurs" peu scrupuleux) ? Comme Millénium auquel j'ai souvent pensé, le roman se nourrit des démons de nos sociétés occidentales.
Conclusion : je commence la suite ce soir et vous tiens informés de la suite des événements !